La Régie des installations olympiques (RIO) s’est entourée de firmes d’ingénierie et d’architecture de réputation mondiale dans la conception de toiture de stades pour faire du projet de remplacement de la toiture une réussite.
Notre travail se base sur des analyses et des études exhaustives faites à l’aide d’outils de conception et de calculs modernes, afin de prendre la meilleure décision dans l’intérêt de tous les Québécois. Nous travaillons également avec l’objectif clair de respecter le plus possible l’intention architecturale du concepteur du Stade olympique, Roger Taillibert, exception faite de la rétractabilité.
Nous avons au préalable effectué un travail de recherche internationale pour identifier les stades comportant un toit rétractable. La totalité d’entre eux utilisent un système sur rails ou une toiture s’ouvrant à l’horizontale. Il n’existe aucun stade dans le monde comportant une toiture rétractable de l’envergure de celle du Stade olympique faite de membrane souple s’ouvrant à la verticale. La toiture rétractable en Kevlar conçue par M. Taillibert n’a jamais été reprise ou reproduite en 42 ans, par aucun autre architecte de par le monde, ceux-ci jugeant trop risqué ce concept prototypal.
La solution d’une toiture fixe est celle préconisée par la RIO, telle que présentée au Dossier d’opportunité (DO) et entérinée par le gouvernement. Cette solution correspond à nos besoins opérationnels, tout en s’avérant un choix sensé en matière de coût et surtout, de fiabilité. Qui plus est, 98 % des événements ciblés (salons, tournages, foires, expositions, concerts, événements sportifs, etc.) dans notre plan d’affaires post-toiture ne nécessitent pas un stade ouvert, incluant la Coupe du Monde de soccer FIFA 2026. La priorité pour la RIO, c’est d’avoir un toit fonctionnel afin de maximiser l’utilisation du Stade olympique, 365 jours par année.
Nous nous entretenons régulièrement avec M. Taillibert. Ce dernier vient nous visiter à chaque année depuis 2016. Sa dernière visite remonte à l’été dernier, où nous lui avons présenté les grandes lignes de notre prochain plan stratégique 2026, en plus de lui faire visiter l’entrée principale de Desjardins et lui montrer les travaux de réfection des murs rideaux de la Tour, qu’il dit avoir grandement appréciés.
Le processus dans lequel nous nous sommes engagés quant aux choix des firmes nous accompagnant dans ce projet est public, transparent et ouvert à tous. L’échéancier tient compte des processus d’octroi de contrats, qui respectent la loi sur les contrats des organismes publics, laquelle vise à assurer la meilleure qualité (durabilité, solidité, forme architecturale, poids) et un prix juste selon des règles établies.
Nous invitons par ailleurs toutes les firmes intéressées à soumettre leur candidature lors des prochaines étapes. Les candidats seront sélectionnés en fonction des mêmes critères, afin de choisir le meilleur projet.
Enfin, bien que l’on puisse comprendre la déception de M. Taillibert concernant la longue saga entourant le toit, la RIO estime que les installations olympiques sont une œuvre architecturale magistrale, et nous déployons une multitude d’efforts afin de préserver et mettre en valeur cet équipement unique au monde. En témoignent les quelque 200 millions $ investis dans la rénovation du Centre sportif, la construction de l’Institut national du sport du Québec, ainsi que la réfection de la Tour, pour ne nommer que ceux-ci, sans oublier l’étude sur les valeurs patrimoniales du Parc olympique, réalisée par Docomomo Québec.